American staffordshire terrier dog with little kitten

Le risque de réduire l’accès aux animaux de compagnie en santé.

Le droit de choisir  se procurer son animal de compagnie!

La ville de Montréal propose un règlement visant à encourager l’adoption des animaux dans des refuges au moyen de la distribution dans les animaleries. Les fonctionnaires de la ville soutiennent que ce règlement vise à réduire la population dans les refuges et à contrôler l’approvisionnement de chiens, de chats et de lapins. Alors que sur papier, cela parait comme une mesure positive, aller de l’avant avec cette proposition de règlement aura un impact négatif pour les résidents et les entreprises, selon Francis Bourdon, propriétaire de Simalex, une compagnie qui vend des petits animaux comme les lapins aux animaleries. « Restreindre la source pour animaux de compagnie dans une grande ville comme Montréal supprime le droit aux gens de choisir où ils obtiennent un animal de compagnie et au type d’animal de compagnie qu’ils souhaitent avoir. Il est bien connu que le nombre d’animaux disponibles dans les refuges au Canada diminue, par conséquent leur capacité à répondre à la demande pour les espèces, type de la race et l’âge ne sera pas durable ou même possible. Ma plus grande préoccupation est la dérivation immédiate des futurs propriétaires d’animaux de compagnies vers des sources non réglementées, ce qui réduit l’accès aux animaux de compagnie en bonne santé. »

Le propriétaire d’un magasin pour animaux de compagnie, Michel Joly de l’Animalerie Chico à Verdun et aussi un des trois propriétaires du Franchiseur Chico avec ses 25 magasins d’animaleries est du même avis. « Il est extrêmement frustrant de ne pas avoir été consulté par la ville sur une question qui affectera directement l’avenir de mon entreprise. En tant que propriétaire d’une petite entreprise et payeur de taxes, je sais que beaucoup d’autres propriétaires comme moi s’inquiètent quant au risque pour le bien-être animal et de la sécurité de la population. »

« Quand j’ai reçu la lettre de la ville de Montréal, ma première réaction a été d’appeler PIJAC Canada pour obtenir leur appui et leur expertise. Je suis passionnée par les animaux de compagnie et par mon magasin. D’avoir le soutien d’une organisation qui comprend et qui offre un enseignement des meilleures pratiques dans l’industrie pour mon personnel est essentiel face à ces défis. » – Martine Paul, D’Animalerie Paul

Le bien-être animal c’est l’affaire de tous, dit PIJAC Canada. L’association est convaincu que les gens doivent avoir le droit de choisir ou se procurer un animal de compagnie. Il est essentiel que toutes les sources soient soumises à des normes de soins élevées en lien avec les meilleures pratiques afin d’avoir un système qui est équitable et efficace. PIJAC Canada travaille avec les entreprises locales membres pour régler ce problème avant le vote du 20 août.

En plus de fonctionner à une adresse fixe, les animaleries de Montréal, doivent avoir une licence d’exploitation avec la ville, doivent maintenir des informations détaillés sur chacun des animaux et sont inspectés régulièrement par la SPCA. En appliquant ce modèle aux refuges, aux entreprises de sauvetages, aux détaillants, aux vétérinaires et éleveurs, cela cré un modèle équitable et efficace qui protège les animaux, le droit du consommateur à choisir et donne accès à la communauté à des animaux de compagnie en bonne santé.

0 réponses

Laisser un commentaire

Participez-vous à la discussion?
N'hésitez pas à contribuer!

Laisser un commentaire