Nous passons à l’action pour le bien-être et la sécurité des animaux

À compter du 1er juillet 2019, l’interdiction de la vente de certains animaux dans les animaleries, sur le territoire de la ville de Montréal, entrera en vigueur. Les propriétaires d’animaux reconnaissent l’importance d’acquérir leurs animaux par l’entremise de sources fiables avec un permis ou une licence reconnue, c’est pourquoi plus de 10 000 signatures ont été recueillies jusqu’à présent pour s’opposer à ce nouveau règlement. Il n’est pas trop tard pour signer la pétition en ligne pour défendre le bien-être et la sécurité des animaux! Au cours des dernières années, diverses villes du Canada ont adopté des règlements qui interdisent la vente de certains animaux dans les animaleries qui ne proviennent pas de refuges pour animaux et/ou de vétérinaires. Le 20 août 2018, la Ville de Montréal a voté en faveur de l’adoption de ce même règlement. Ces types d’interdictions font que les propriétaires d’animaux se tournent vers Internet, où les animaux ne sont pas inspectés, et jugés sûrs et en bonne santé. C’est pourquoi une cinquantaine de personnes représentant plus de 25 animaleries québécoises dirigées par le Conseil consultatif mixte de l’industrie des animaux de compagnie du Canada (PIJAC Canada) et l’avocat Yves Pepin se sont unis pour entreprendre des poursuites judiciaires afin de faire valoir leurs droits et de défendre le bien-être des animaux.

Une poursuite sera déposée contre la ville de Montréal, ainsi que la demande d’injonction pour permettre la continuation d’activités régulières dans les commerces de Montréal. Me Pepin, l’avocat au dossier, soutient que la loi B-3.1 sur la sécurité et le bien-être des animaux est claire : les municipalités n’ont pas le pouvoir de réglementer comme elles le font. L’article 4 de la Loi stipule clairement qu’un règlement d’une municipalité qui contrevient à cette loi est invalide. Il ajoute que, dans d’autres cas similaires, les entreprises ont acquis des droits conformément à la jurisprudence et que, par conséquent, cela ne s’appliquerait pas aux entreprises qui vendent déjà des animaux.

Si vous êtes propriétaire d’une animalerie à Montréal, l’avocat Yves Pepin confirme que vous pouvez poursuivre vos activités habituelles après le 1er juillet comme d’habitude. Si un inspecteur de la ville de Montréal visite votre magasin, il vous suggère de communiquer immédiatement avec PIJAC Canada ou lui même

PIJAC Canada offre des outils pour aider les membres à s’engager auprès des élus et des intervenants. Le cours de formation sur les meilleures pratiques de gestion offre non seulement de l’aide à la mise en œuvre d’instructions claires pour le bien-être de leurs animaux, mais aussi d’une reconnaissance auprès des consommateurs, des élus et des inspecteurs du MAPAQ.

Assurez-vous de faire entendre votre voix en signant la pétition s’opposant à l’interdiction des animaux de compagnie dans les animaleries. Merci à ceux qui ont déjà signé et qui contribuent à travailler pour défendre le bien-être des animaux de compagnie.